Mon amant de St Jean

« Comment ne pas perdre la tête/ serrée par des bras audacieux/ car l’on croit toujours/ aux doux mots d’amour/ quand ils sont dits avec les yeux/

Moi qui l’aimais tant/ je le trouvais le plus beau de Saint-Jean/ je restais grisée/ sans volonté/ sous ses baisers »

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Man Ray (1890 – 1976)

Ce dessin de Guido Crepax est inspiré de la très célèbre photo de Man Ray intitulée « Le Violon d’Ingres » 

La tendresse, l’humour, le talent… réunis là en hommage au grand Man Ray.

« Quanto é Doce » José Afonso

« Quanto é doce quanto é bom
No mundo encontrar alguém
Que nos junte contra o peito
E a quem nós chamemos mãe
Vai-se a tristeza o desgosto
Põe-se a um ponto na tormenta
Quando a mãe nos dá um beijo
Quando a mãe nos acalenta
E embora seja ladrão aquele que tenha mãe
Lá tem no meio da luta
Ternos afagos de alguém »

« Saudades de Coimbra » José Afonso

Étroitement lié aux traditions académiques de l’université concernée, le fado de Coimbra est exclusivement chanté par des hommes et les chanteurs comme les musiciens portent le costume académique : pantalon et soutane noirs, recouverts d’une cape en laine, également noire. Il est chanté la nuit, presque dans l’obscurité, sur les places ou dans les rues de la ville. Les endroits les plus typiques sont les marches du monastère de Santa Cruz et la cathédrale de Sé Velha

« Les oiseaux de passage » Georges Brassens

Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L’emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu
Et tous sont ainsi faits, vivre la même vie
Toujours pour ces gens là, cela n’est point hideux
Ce canard n’a qu’un bec et n’eut jamais envie
Ou de n’en plus avoir ou bien d’en avoir deux
Ils n’ont aucun besoin de baiser sur les lèvres
Et loin des songes vains, loin des soucis cuisants
Possèdent pour tout cœur, un viscère sans fièvre
Un coucou régulier et garanti dix ans…

« Ruby’s arms » Tom Waits

C’est une chanson mélancolique qui raconte une histoire… l’histoire d’un amour qui se termine. Lui, épris de liberté, quitte cette maison si douce, quitte les bras d’une femme qu’il aime.

Si j’ai voulu associer cette chanson de Tom Waits à des œuvres de Aldo Balding, c’est que l’atmosphère des cottages (maisons et jardins) illustre bien, selon moi, la douceur et le confort douillet qu’on peut ressentir auprès d’un amour calme et tranquille.

Soudain, l’un des deux quitte tout (même ses vêtements)… Au petit jour, il part, le cœur brisé, pour affronter la pluie, boire un café amer dans un triste bistrot, avant de prendre un train, n’importe lequel… Il a dit adieu aux bras de Ruby… C’est le prix de la Liberté…

« Menino do bairro negro » Amélia Muge

Amélia Muge (nom complet Maria Amélia Salazar Muge est une chanteuse, instrumentiste, compositeur et parolière portugaise, née au Mozambique en 1952. Sa musique allie tradition et innovation, partant des musiques traditionnelles portugaises et africaines pour atteindre une grande modernité. Elle utilise à la fois les instruments traditionnels et les « nouvelles technologies » dans cette recherche d’innovation. La musique d’Amélia Muge se distingue également par la beauté des paroles de ses chansons, mettant en musique à la fois ses textes et ceux de plusieurs poètes de langue portugaise.

Paroles et musique de José Afonso « Menino do bairro negro«