À l’ère des « appels vidéo messenger » et autres « whatsapp » sans poésie, qui se souvient de ce téléphone noir en bakélite ? Qui se souvient de la voix aimée qu’on écoutait dans le noir, le cœur battant ? Qui se souvient des mots du poète Leiria disant saudade ?
Qui se souvient d’avoir osé illuminer son triste noir par les images éblouissantes des toiles de Césariny ?
Qui verra cet endroit inexploré, ce lieu sombre et chantant ?
Qui entendra au son de la guitare portugaise de Carlos Paredes, les deux voix tour à tour mélancoliques et pleine d’espoir incitant à Mudar de vida ?
Pour Luís de Camões, la saudade est «un bonheur hors du monde »
Pour Fernando Pessoa, c’est « la poésie du fado »
Amália Rodrigues la décrit comme une « épine amère et douce »
… le téléphone pleure …
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ANDRÉ dit :
15 AVRIL 2022 À 14 H 23 MIN
… le téléphone pleure …
– pas tant que ça André ! 🙂
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