Merci à Charlotte Gainsbourg, qui a fait ouvrir au public, la maison de son père rue de Verneuil !
« Con te Partirò » Andrea Bocelli.
« Avec toi, je partirai… »
Lysa G. Peintre…
« Pas d’aile, pas d’oiseau, pas de vent, mais la nuit,
rien que le battement d’une absence de bruit. » Eugène Guillevic
La Révolution des Oeillets a 50 ans !
Zeca Afonso photographié par Eduardo Gageiro au « Coliseu dos Recreios » le 29 mars 1974
Le 29 mars 1974, moins d’un mois avant la chute de la dictature portugaise, au Coliseu dos Recreios, apothéose au son de « Grândola Vila Morena », un épisode qui a peut-être été décisif pour le le rôle principal que la chanson aurait dans les années suivantes. Des milliers de voix ont chanté trois chansons de José Afonso», dans un acte collectif, spontané et enthousiaste…
Unanimité du public dans les applaudissements…Tout le monde chantait et se tenait par les bras, se balançant « au rythme lent et sérieux de la chanson de l’Alentejo ».
Quand ce fut au tour de Zeca Afonso de chanter, c’était comme si la chaleur avait envahi la salle, […] comme si à Grândola c’était le plein été»…
Dans la salle, on voyait, dans le public des corps serrés les uns contre les autres suivant le rythme. Aux côtés de Zeca Afonso, de nombreuses voix se sont élevées.
Mais il ne s’agissait pas seulement d’un ensemble de voix. C’était comme une grande chanson collective…
La musique des mots.
Et toi, qui viens jusqu’à moi, je te donne mes mots, écoute-les, relis-les, redis-les, ils t’emporteront volontiers là où l’on est heureux…
Les mots, jamais ne meurent ni ne fanent, ils sont vivifiés par celui qui les reçoit, celui qui les aime et se laisse conduire aux portes du rêve…
Cadeau de mots est ineffable, au cœur du partage, au bord de l’inclination absolue…
« Na catedral de Lisboa » José Afonso.
Paroles populaires , musique de José Afonso
Arrangement et direction musicale de Julio Pereira / José Afonso
Jardin d’hiver…
« La Terre est un gâteau plein de douceur » Charles Baudelaire
Chats célèbres…
Pierre Drieu la Rochelle
« Balada Aleixo » José Afonso
« Je suis comme un aveugle
Amour, depuis que je t’ai vue, je n’ai rien vu d’autre au monde »
J’aime les livres…
« J’aime les livres où dorment les mots, les mots qu’ils gardent en silence, pour l’éternité…
J’aime Rimbaud éternel, Gide éternel, Baudelaire éternel, Jacques Prévert, Boris Vian, François Villon éternels… Je les aime tous, ceux-là et les autres, pour leur fidélité et leur constance à m’attendre sans impatience… J’ouvre les livres, le cœur battant, en sachant que je les trouverai pareil à hier, toujours avec un plaisir grandissant, sans réelle surprise, mais dans la même attente… L’attente de ces mots-là qui ont fait mon émotion d’hier, émotion intacte aujourd’hui, Toute neuve, et ancienne… comme une réminiscence éblouie des joies passées, Ils sont mes seuls amis, et je suis la gardienne de leurs larmes, de leurs joies, de leur souvenir… Ils sont mes frères, mes confidents, mes alliés, mes complices…
J’aime les mots qui dorment dans les livres, pour l’éternité… Ils me tiennent par la main, ils me tiennent par le cœur, et nous allons ainsi, sans regrets et sans peur… »
eva texte et photo ©